A travers le personnage principal de
ce roman intitulé « Chronique d’un village oublié » (Oued El-Heimer), يوميات قرية منسية "واد
الحيمر" ) ) se dévoile tout au long des pages, un
monde où se côtoient misère, déchéance, souffrance…
Nous assistons, consternés, aux
ouvriers se ployant sous le poids d’une
exploitation sans fin, de maladies très graves provenant des conditions de
travail inhumaines constamment soumis aux gaz-toxiques, aux fumées
pestilentielles, à l’insalubrité des lieux, à l’absence d’hygiène.
Sortis de cet enfer, ils regagnent
leurs pénates, fourbus, abattus, malades – mais quelles pénates? Un vrai
ghetto.
A travers le jeune Merouane, qui a
intégré l’usine tout jeune et plein d’ambition et qui en est sorti, malade et
désabusé on voit des ouvriers trimant, jour et nuit, comme des bêtes de somme,
souffrant en silence ; et dans l’indifférence générale …
Ce roman se veut un cri de dénonciation
et de révolte face au silence complice des patrons et des responsables…
Ce roman bouleversant, a-t il pu nous
émouvoir, nous mettre en colère ? … ?
Bonne lecture.
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L’auteur :
Abdelkader LAMGARI, Retraité. A
travaillé comme ouvrier à Sucrafor (Zaio) et à la fonderir de plomb de Zelidja
(Oued-el-Heimer).


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